AFP – Le sans-faute continue pour Thomas Tuchel en Ligue 1 : le leader Paris SG, grâce à son septième succès de rang contre Reims (4-1) mercredi au Parc des Princes, a battu son record de points après sept journées de championnat, sans forcer son talent.
Sept sur sept, Paris s’envole en tête du classement. Avec ses 21 points récoltés en sept rencontres de L1, Tuchel a déjà battu la performance réalisée par son prédécesseur Unai Emery lors de sa deuxième saison (19 pts), en réalisant le meilleur début de championnat de l’histoire du club parisien.
Au-delà du technicien basque, ni Carlo Ancelotti (2011-2013) ni Laurent Blanc (2013-2016) n’avaient réussi de débuts aussi parfaits à la tête du PSG. Et ce n’est peut-être que le début d’une longue série… Dès samedi, à Nice, l’entraîneur allemand pourrait voir son équipe rejoindre l’Olympique lillois, détenteur du record en Ligue 1 avec huit victoires au commencement de la saison 1936-1937.
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En attendant, la légende de la NBA Michael Jordan, de passage à Paris pour assister à l’édition 2018 de la Ryder Cup (28-30 septembre) et invité de prestige du Parc des Princes, a pu apprécier la performance des deux stars du PSG, Cavani et Neymar, en l’absence de Kylian Mbappé, toujours suspendu. L’Uruguayen, auteur d’un doublé (5e, 44e), a aussi provoqué le penalty transformé par le Brésilien (24e).
Mais le partenariat officialisé mi-septembre entre le PSG et Jordan Brand, la filiale de Nike portant le nom de la superstar américaine, n’est visiblement pas du goût de tous les supporters. “C’est un maillot de foot ou de basket ?” : la banderole brandie avant le coup d’envoi par une partie du kop parisien, au courant de la venue de l’ancien basketteur, s’est moquée de la présence du logo “jumpman” sur le maillot porté par les Parisiens en Ligue des champions contre Liverpool (défaite 3-2).
– Neymar en jambes –
C’est avec le maillot “standard”, et les jeunes Colin Dagba (20 ans), Stanley N’Soki (19 ans) ou encore Moussa Diaby (19 ans), titularisés dans un 4-2-3-1 avec Neymar en position de N.10, que les hommes de Thomas Tuchel ont assuré une victoire avec davantage de maîtrise qu’à Rennes (victoire 3-1 dimanche dernier).
Et pourtant, c’est Reims qui ouvert le score, dès sa première offensive, d’entrée de jeu (1-0, 3e) ! Sur un centre en retrait de Pablo Chavarria, Xavier Chavalerin a pu tranquillement ajuster sa frappe croisée pour battre Gianluigi Buffon.
Rien de mieux pour réveiller les Parisiens, qui ont failli égaliser dans la foulée sur une demi-volée puissante de Draxler, bien captée par Edouard Mendy. Mais, à peine quelques secondes plus tard, Cavani a profité d’une mauvaise intervention de la défense rémoise pour battre le portier adverse d’une somptueuse balle piquée (1-1, 5e).
Avec les gestes techniques de Neymar, comme ce contrôle en pleine extension façon Zidane (18e), ou la vélocité de Diaby, Paris a ensuite accentué la pression pour l’avantage.
Fauché dans la surface, Cavani a fini par pousser l’arbitre à accorder un penalty, qu’il avait refusé de siffler sur une main litigieuse un peu plus tôt (15e). Et Neymar, conforté dans sa place de “joueur-clé” de l’équipe, s’est chargé de le transformer (2-1, 24e). Sous l’ère Tuchel, nul risque de revoir surgir un nouvel épisode du “penaltygate”…
La star brésilienne, principal dynamiteur du jeu parisien, a été victime de plusieurs coups de la part d’adversaires, souvent dépassés par ses dribbles virevoltants. C’est d’ailleurs sur l’un des coups francs provoqués par le N.10 parisien que Cavani a profité d’une énorme erreur du gardien pour s’offrir le doublé juste avant la mi-temps (3-1, 44e).
Au retour des vestiaires, Paris a continué sur sa lancée pour alourdir la marque peu avant l’heure de jeu. Sur une passe de Diaby, le défenseur Meunier, entré en jeu à la place de Dagba sorti sur blessure (20e), a encore une fois montré ses qualités offensives en inscrivant son 3e but de la saison (4-1, 54e). Le signe que Paris reste injouable en Ligue 1.