Angleterre: Leicester reprend sa deuxième place, Manchester United lâche
AFP – Leicester a repris la place de dauphin de Liverpool grâce à une victoire laborieuse sur Everton (2-1), dimanche, lors de la 14e journée du Championnat d’Angleterre, alors que Manchester United et surtout Arsenal, tenus en échec (2-2), continuent à peiner.
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. Leicester ne lâche rien !
Leicester s’est arraché pour remporter un sixième succès de rang et prendre trois points précieux dans la course à la Ligue des champions à la 95e minute contre Everton (2-1).
Les champions d’Angleterre 2016 reprennent la 2e place du classement avec trois longueurs d’avance sur Manchester City, mais sont toujours à huit unités de Liverpool.
Un épilogue cruel et qui pourrait être lourd de conséquences pour l’entraîneur portugais Marco Silva, menacé avant le match.
Sa défense à cinq avait pourtant bien contrarié le jeu offensif habituellement si fluide des Foxes.
Profitant d’un début de match poussif, les Toffees avaient même trompé la meilleure défense du championnat (9 buts encaissés en 14 journées) sur une tête du Brésilien Richarlison, sur un centre de Dkibril Sidibé (0-1, 23e).
Cela a eu le mérite de réveiller Leicester, même s’il a presque dû attendre d’être à 20 minutes du coup de sifflet final pour égaliser par l’inévitable Jamie Vardy.
L’avant-centre a accru son avance en tête du classement des buteurs avec une 13e réalisation cette saison en marquant de près (1-1, 68e).
Et Leicester ne s’est pas contenté de ce point, mais est allé chercher la victoire au bout du temps additionnel par Kelechi Iheanacho, parti à la limite du hors-jeu -l’arbitre avait d’ailleurs dans un premier temps refusé le but avant d’être déjugé par la VAR- (2-1, 90+5).
. Arsenal: y a du boulot…
Pas de choc psychologique chez les Gunners, 48 heures après le limogeage d’Unai Emery et le début de l’intérim de Freddie Ljungberg. Les “sourires” qu’il voulait remettre sur les visages, selon un tweet publié vendredi, attendront.
Son pari de titulariser Shkodran Mustafi, Granit Xhaka et Mesut Özil, trois joueurs placardisés à divers degrés par son prédécesseur, a fait long feu et souligné les limites de la responsabilité d’Emery dans les performances médiocres des Gunners cette saison.
La prestation défensive a été encore une fois catastrophique, notamment leur absence totale d’agressivité sur les buts des canaris.
Sur l’ouverture du score, Norwich a remonté tranquillement la balle sur 60 m pour trouver Pukki à l’entrée de la surface sans qu’à aucun moment un joueur d’Arsenal ne se trouve à distance d’intervention, jusqu’à la frappe déviée du lutin finlandais qui a fait mouche (1-0, 21e).
Même topo sur le second but de Todd Cantwell, Onel Hernandez s’est enfoncé sans peine sur la gauche pour servir en retrait Cantwell qui a pu enrouler du droit à 15 m du but (2-1, 45+2).
Norwich aurait même mérité de l’emporter sans une parade extraordinaire de Bernd Leno qui a dévié sur son poteau une frappe de Kenny McLean (59e) alors que Pukki (62e) et Cantwelle (63e) ont eu le succès au bout du pied.
Un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang -sur un penalty (1-1, 29e) et une frappe croisée puissante sur un ballon qui traînait dans la surface après un corner (2-2, 57e)-, serviront de cache-misère, mais que le chantier sera long !
. ManU laisse encore filer des points
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Alors qu’ils avaient l’occasion de remonter à la 5e place, les errements défensifs des Red Devils les ont contraints au nul (2-2) face à Aston Villa qui, avec ses 15 points, est à égale distance de son adversaire du jour (9e) et de la zone rouge.
Le milieu de terrain Jack Grealish avait surpris la défense mancunienne d’une magnifique frappe enroulée dans un angle fermé qui avait fini dans la lucarne opposée (0-1, 11e).
Manchester semblait avoir repris le contrôle du match grâce à une tête de Marcus Rashford poussée dans son but par le gardien Tom Heaton (1-1, 42e), puis par son défenseur central Victor Lindelof (2-1, 64e).
Mais un relâchement coupable a permis à l’international anglais Tyrone Mings de remettre les deux équipes à égalité (2-2, 64e), privant Ole Gunnar Solskjaer d’un oxygène précieux en cette période troublée pour les coaches de Premier league.
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