C1 : Le PSG échappe au piège du Galatasaray et creuse l’écart avec le Real
AFP- Confirmation réussie : le PSG, après sa brillante victoire inaugurale contre le Real Madrid (3-0), s’est imposé sur le terrain de Galatasaray (1-0), mardi lors de la 2e journée de phase de groupes de Ligue des champions, malgré un climat aussi hostile que brûlant.
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En plus d’avoir “climatisé” le chaudron stambouliote, considéré comme l’un des stades les plus chauds d’Europe, avec son but victorieux, Mauro Icardi a permis au PSG de s’ouvrir déjà en grand la voie vers les 8es de finale.
Avec 6 points, le PSG caracole non seulement seul en tête du Groupe A, mais il a déjà relegué à cinq longueurs son rival madrilène, tenu en échec contre Bruges (2-2) sur son terrain, un peu plus tôt. Une opération réussie sur tous les plans !
“Votre cauchemar est encore de retour”, était-il pourtant écrit en anglais sur une banderole accrochée juste avant le coup d’envoi, au dessus du kop stambouliote.
Avec des sifflets assourdissants à chaque fois que le ballon s’est trouvé dans les pieds parisiens, l'”enfer” tant promis s’est avéré réel. Une préssion énorme dans ce volcan tant redouté à en devenir sourd… Oreilles sensibles s’abstenir !
– Décibels –
Malgré l’extrême intensité des décibels adverses, c’est le PSG qui a réalisé la meilleure entame de match, à l’image des tentatives dangereuses d’Angel Di Maria (2e, 7e), tout en s’emparant du contrôle du ballon.
Galatasaray s’est pourtant offert la meilleure opportunité du début de rencontre quand Seri a combiné avec Babel à l’entrée de la surface, avant de voir sa frappe enroulée frôler la lucarne de Navas, battu (19e).
Le seul instant, l’espace d’une demi-seconde, où l’on a cru entendre le stade retenir son souffle…
Face au pressing haut du PSG, et, Galatasaray a rapidement été étouffé, peinant à sortir de son camps.
A l’image du Real de Zinédine Zidane, l’équipe de Fatih Terim et ses six joueurs “français” alignés — le champion du monde Steven Nzonzi, et les anciens de Ligue 1 Radamel Falcao (Monaco), Jean-Michaël Seri (Nice), Younès Belhanda (Montpellier) et Mariano (Bordeaux), puis Sofiane Feghouli (Grenoble) — n’ont rien pu faire face au trident Marquinhos-Verratti-Gueye, ominiprésent au milieu.
Malgré la rapidité de leurs ailiers parisiens, face à la lenteur des latéraux trentenaires Mariano et Nagatomo (33 ans), les Parisiens ont toutefois longtemps pêché dans le dernier geste.
Du coup, Galatasaray a joué le coup à fond sur coups pied arrêté pour surprendre Paris. Dès le retour des vesitiaires, Seri a par exemple obligé Navas, sur un coup franc vicieux, à sortir une parade sur sa ligne (48e).
– Première pour Icardi –
Mais Muslera a aussi démontré tout son talent dans les cages adverses. Complètement seul face au portier urugayen, Di Maria avait tout le temps de l’ajuster mais son tir a été parfaitement repoussé (50e). Ce n’était que partie remise…
Dans la foulée, Paris a réussi à débloquer la partie à la suite d’un joli mouvement collectif initié par l’Argentin. Bien lancé dans la surface par Verratti, Sarabia a fixé Muslera avant de transmettre un caviar à Icardi qui n’avait plus qu’à pousser le ballon dans les buts (1-0, 52e).
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