Mondial 2018 : France 1 – Belgique 0, Une grande frustration après l’élimination chez les belges
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AFP – Les Diables rouges ne comprennent pas. Conditionnée pour décrocher un titre majeur, la “génération dorée” de la Belgique a encore échoué, cette fois en demi-finale du Mondial face à la France. Le manque d’expérience – absence de la sélection en tournoi majeur entre 2002 et 2014 – apparaît pourtant comme une explication. Avant le bilan critique, l’amertume d’être passé tout proche d’une finale de Coupe du monde. “Des quatre équipes en demies, on est peut-être l’équipe la plus forte. Mais dans le foot ce n’est pas toujours le meilleur qui va gagner. C’est parfois des détails qui décident et, aujourd’hui, c’était en leur faveur”, a déploré le gardien belge Thibaut Courtois.
“La frustration est là car on perd contre une équipe qui n’est pas meilleure que nous”, a encore fustigé le portier des Diables. De quoi passer pour un mauvais perdant sur les réseaux sociaux…
Car ce n’est pas l’avis de tout le monde. “La France a été la plus convaincante (dans ce Mondial), je parie sur une victoire française à la Coupe du monde”, a ainsi confié mercredi Cafu, ex-international de la Seleçao, champion du monde 1994 et 2002, en marge d’un événement Fifa à Moscou.
Si la Belgique, meilleure attaque du Mondial-2018, a impressionné grâce à son jeu offensif ambitieux, la France de Didier Deschamps lui a rappelé, fort de l’expérience de son échec en finale de l’Euro-2016, qu’une stratégie pragmatique restait la meilleure garantie du succès.
Faut-il payer les échecs pour apprendre à gagner ? “(C’était) l’année où jamais pour eux”, souligne auprès de l’AFP Jean-François De Sart, l’ancien sélectionneur des Espoirs belges, qui a vu éclore la génération Kompany lors de l’Euro-2007 et des JO-2008.
– Le même destin que la génération Robben ? –
“Ce que l’on peut juste regretter, c’est qu’ils n’ont pas connu d’autres tournois plus tôt comme en 2012 ou 2010, c’est la grosse déception qu’on peut avoir”, a-t-il ajouté, en référence à leur manque d’expérience des grands rendez-vous.
Thibaut Courtois, Kevin De Bruyne, Eden Hazard, Dries Mertens, Romelu Lukaku… Les meilleurs clubs européens se les arrachent, d’autres nations européennes les envient. Mais à l’image de la génération Lionel Messi en Argentine ou Arjen Robben avec les Pays-Bas, l’incroyable armada belge donne l’impression d’être condamnée aux places d’honneur.